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Anthologie subjective de G. Allix
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Gérard Bayo



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Gérard Bayo

BAYO Gérard, édit

Né le 20 juillet 1936 à Bordeaux. Ancêtres paternels castillans depuis 6 siècles, maternels bordelais et vignerons. Etudes de graphologie, de psychologie et d'économie politique. A travaillé dans une DRH pendant de nombreuses années (recrutement, formation, suivi de carrières...). Nombreux voyages : Allemagne, Grèce, Algérie ; les pays de la "vieille Europe" : Pologne, Roumanie, Hongrie ; Espagne.
Poète et essayiste, a publié de nombreux recueils de poèmes (dont Pas Encore chez Editions en Forêt, 2009 et des essais sur l’œuvre de Rimbaud (dont L’Autre Rimbaud, 2007, chez le même éditeur).

 

Bibliographie
Poèmes :

 

         . Les Pommiers de Gardelegen, préface de Pierre Emmanuel. Ed. Chambelland, 1971.

. Un Printemps difficile, préface de Jean Malrieu. Ed. Chambelland, 1975 (prix Antonin Artaud 1976).

         . Didascalies, Ed. Le Verbe et l’empreinte, 1977.

         . Au Sommet de la nuit. Ed. Saint-Germain-des-prés, 1980.

         . Déjà l’aube d’un été, Ed. Saint-Germain-des-prés, 1984.

         . Didascalies II, Ed. Le Verbe et l’empreinte, 1985.

         . Vies, Ed. Sud, 1989.

. Le Mot qui manque,. Ed. L’Arbre à paroles, 1994.

         . Omphalos, Ed. L’Arbre à paroles, 1995 et Verlag im Wald, 1997.

         . Tu nous gardes en mémoire, préface de Jean Joubert. Ed. Librairie Bleue, 1997.

       . Chant d’un autre, Editura Amarcord, Timişoara, Roumanie, 2000.

. Dans la Baie du Silence, Ed. Verlag im Wald, Rimbach, Allemagne, 2.001.

       . Un Printemps difficile et autres poèmes, Ed. Balassi Kiadó, Budapest, 2001.

         . Lumière d’avril/Luz de abril, Ed. Telira, Aranda de Duero, Espagne, 2002.

. Soleil de nuit, préface de Horia Bădescu. Ed. Casa Cărţii de Ştiinţă, Cluj-Napoca, Roumanie, 2002.

         . Pierre du seuil, Ed. L’Arbre à paroles, 2003.

. Pour dire encore, Ed. Casa Cărţii de Ştiinţă, Cluj-Napoca, Roumanie, 2004.

         . Instant donné, Ed. Verlag im Wald, Rimbach, Allemagne, 2004.      

         . Km 340, Atelier La Feugraie, 2006.

         . Ressac de lumière, Verlag im Wald, 2006.

         . Pas Encore , Editions en Forêt, 2009

         . Chemins vers la terre, Le Taillis Pré, 2010.

 

         . Murs de lumière, traduction en allemand de Rüdiger Fischer. Ed. Verlag im, Wald/Editions en Forêt, Rimbach, Allemagne, 2010.

 

 

Essais :

. Aux éditions Librairie Bleue, Troyes : La Révolte d’Arthur Rimbaud, 1995.

. Aux Verlag im Wald, Rimbach, Allemagne : L’Autre Rimbaud, 2007.

 

 

 

 

Traduit en : allemand, américain, bulgare, espagnol, grec, hongrois, polonais, roumain, vietnamien.

 

Contact : gerard.bayo@orange.fr

 

Je ne peux que souscrire aux propos d’Antoine Emaz au sujet du dernier recueil de l'auteur (Chemins vers la terre) : « La poésie de Gérard Bayo est économe et tendue, non pas minimale mais serrée, dense.  Elle travaille un rapport douloureux à l’histoire, personnelle et collective, et un rapport plus apaisé au paysage, à la nature. D’où l’ambivalence du titre de ce livre qui peut signifier aussi bien aller vers la mort que se tourner vers la nature. Le poème a souvent un caractère énigmatique, mais cela ne vient pas d’une volonté d’obscurcissement en vue de dérouter le lecteur, il s’agit plutôt de ne pas trop en dire, par pudeur [...] Un tel livre confirme, s’il en était besoin, que la poésie est au moins autant affaire d’émotion que travail d’écriture.  » (Site Poezibao, 5 août 2010). C’est bien l’émotion et la pudeur devant celle-ci qui travaillent ainsi la syntaxe, la bouge, l’émeut justement. Et Antoine Emaz a raison de signaler encore qu’il ne s’agit en rien de dérouter ici le lecteur. Tout au contraire, il s’agit de le mettre en route sur ce chemin de l'humilité et du sens retrouvé contre les leurres et les mirages de cette ombre de monde. Au final c’est une poésie essentielle et singulière, sans un mot de trop et dont l’énigme retrouve notre propre mystère d’exister. "Et si le terme du chemin/ était regagné sans fin" (Chemins vers la terre).
Lire l'article d'Antoine Emaz sur Chemins vers la terre :

 

 

 

Poèmes :

 

 

 

 

 

 

LA CHAMBRE PAUVRE

 

 

 

 

du 2ème où rien

 

 

soi-disant, l’inconnue

où tellement

tu et tant rêvé – rêvé, détruit –

 

 

jamais ouverte, les murs

 

 

 

 

- nus

où beaucoup (jusqu’à la Commission

d’Hygiène) accumulé

et la vie paisible s’écoulait à peine

 

 

 

 

- où peu d’erreurs

au fond, d’où tant

 

 

est sorti, a

disparu.

 

 

 

***

 

 

EDITH STEIN

 

 

 

 

La mer étale

jamais ne se fige. Le vol

saccadé du goéland ne commet nulle erreur.

 

 

Puis soudain le silence aussi

s’est tu.

 

 

N’était

 

 

jamais inquiète

pour elle.

 

 

A la pointe

du Scouro, humble et patiente

la fleur des rochers

 

 

                              (devant la mer

                              en contrebas, qui s’assombrit,

                              la libre).

 

 

Humble

et patiente

sur le rocher la libre aussi.

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

N’IMPORTE QUEL MOT

sans phrase

à présent ferait l’affaire.

 

 

La lune est blanche sur le nuage

gris et disparaît sous le ciel noir. Si peu pervers

les soirs d’été.

 

 

La liberté

et l’écart ensemble sont donnés.

 

 

 

 

 

                                                                    (Roche-Rethel)

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

LUMIERE ET MEMOIRE

 

 

 

 

Au chemin creux du soleil sur la mer, solitude

et vérité.

 

 

La mer efface

les chemins qu’elle a tracés.

 

 

Trop bleue la mer, trop pur

le ciel. Un éclair de gratitude efface

les cloisons de la mémoire.

 

 

*

 

 

Les noms écrits : sous le ciel rester

à ne pas voir ;

                  

                                      un seul

toi.

N’en pas bouger.

 

 

Dans le ciel écrits,

                   non sous le ventre

des nuages :

 

 

                                        au cœur

brûlant.

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