Jacques Basse
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Jacques Basse
Jacques Basse est un peintre et un poète français né à Toulouse en 1934. Il est l'auteur d'une anthologie de la poésie française en six tomes, intitulée Visages de poésie, dont l'originalité réside dans le fait qu'il a lui-même dessiné le portrait de chacun des poètes présentés (six cents) ainsi que de plusieurs recueils de poèmes. Il vit aujourd'hui à Nîmes, est membre de la Maison de la Poésie de Montpellier et adhérent des auteurs du Langudoc-Roussillon.
Extrait de la bibliographie
Portraits dédicacés, Livre numéroté, (Mondial livre) 500 portraits de diverses personnalités : Nobel 2000, Académiciens Français, Belges, Canadiens. Chercheurs, Écrivains, Hommes de foi, de lois, politique...
Visages de Poésie en 6 volumes, éditions Rafael de Surtis
Xavier Grall parmi les siens, Éditions Rafael de Surtis
Vague de poètes en Méditerranée, préface de Jacques Lovichi, Éditions Rafael de Surtis
Plusieurs monographies aux éditions Rafael de Surtis dont celles de Serge Torri, Bruno Geneste, Paul Sanda, F.J. Temple, Jean Joubert
Recueils de Poésie
Questionnement,(Mondial livre).2009
Frisson d’un souffle,(Mondial livre).2009
Poésie (Mondial livre), mars 2010
Souffle de Poésie, Encres Vives, 2010.
La Courbe d’un Souffle, Éditions Rafael de Surtis 2010
Mots Roses Parfois, Éditions Rafael de Surtis, 2011
Échos et Murmures, Éditions Rafael de Surtis, 2012
Le temps des résonances, Éditions Rafael de Surtis, 2012
Oscillation du BAISER, Éditions Raphael de Surtis, 2013
Peinture
- Diverses expositions (Toulon, Cannes, Albi, Saint-Raphaël, Draguignan...)
Grand Prix International de Provence 1970 - Médaille d’or 1er Prix Salon International Le Pradet 1972 – 1er Prix Conseil Général du Var 1977 (Médaille de la Ville de Draguignan - Médaille du Conseil Général du Var).
Sur Jacques Basse
Jacques Basse - Les Traits et les Mots du poète, Revue Chiendents no 14, éditions du Petit Véhicule, Nantes, juin 2012
Tous les poètes connaissent Jacques Basse car il est le portraitiste des poètes. 6 volumes de portraits à quoi il faut ajouter l'ensemble sur Xavier Grall ! Un travail d'une rare générosité. Jacques est mon ami depuis plusieurs années déjà même si je me suis bêtement fâché un moment avec lui au sujet d'un sinistre imposteur à qui j'avais le grand tort de faire confiance et qui s'était montré peu délicat avec Jacques. Il m'a ensuite montré à quel point il pouvait justement pousser l'indélicatesse vis à vis de moi et la perversité vis à vis d'une personne que j'ai beaucoup aimée et qu'il a finalement piégée de façon ignoble. Je m'en veux encore d'avoir pu ainsi m'éloigner un instant de Jacques pour ce triste sire dépourvu de réelles valeurs morales.
Jacques, lui, est intègre, juste, passionné. Il donne sans compter pour l'amour et la poésie, pour l'amour de la poésie. La poésie justement il n'en vit pas. Il laisse cela aux épiciers. Il vit, lui, en poésie ce qui est autre chose. Et quand il écrit, c'est tout juste s'il ne s'excuse pas d'écrire. Loin des monstres d'orgueil qui n'ont de talent que dans leur mesquine vanité, il s'affirme comme un "poète amateur". C'est là son honneur. Il y a dans ses poèmes de nombreuses pépites.
La solitude (inédits)
extraits
Solitude 12
J’ai gaspillé le temps
j’ai nié l’évidence
en silence
j’ai parlé pour ne rien dire
méfiance
j’ai douté et pour finir
j’ai brisé l’essentiel
et perdu l’horizon de mon ciel
aux pieds de mon ego
je m’attendris d’un triste écho
qu’écoute la plainte qui bat de l’aile
la souffrance issue du pleur
tue toute espérance en fleur
***
Solitude 13
Engloutir son allégresse
camoufler ses tourments
éloigner la croyance
c’est finir par douter
et j’ai brisé l’espérance
ma vie
de regrets en remords
j’ai détruit mon sort
frappé par l’orage
a sombré la raison
et d’un seul coup…de rage
j’ai balayé l’horizon
***
Echos et murmures (inédit)
extraits
L’AVEU
au-delà de la faute
surgit un trouble
espérer l’instant
qui vient de l’aveu
l’aveu mort-né
sur sa trajectoire est figé
incapable de franchir
la frontière du possible
déjà l’instant a fui
la désillusion est là
perdu dans l’indifférence
se dérobe le mea culpa
***
DOULEURS
douleurs
sournoises
celles de l’âme
nous rongent
celles de chair
insistantes
nous anéantissent
parfois
elles accompagnent
un long processus douloureux
qui dévaste nos cœurs
et saccage nos corps
seul l’au-delà nous en délivre
pénible tourment
que la mort glace
poussière du temps
m’en garde trace
***
Extraits de Poésie, Mondial Livres, 2010
DERNIER SILENCE
Le silence respire
souffrance du corps
la «blanche» dépravée
dilue le temps
Blanche mort
en supension
repiration saccadée
tu fus tu fuis va mon fils va
Le silence même
au dernier souffle de la vie
retient son souffle
***
GRAVURE
Toujours
plane l'illusoire
rêve
au-delà du réel
visions
désordonnées
La rétine de l'inconscient
grave
ces instants
insoupçonnés
***
Hiver
je compte les hivers
sans savoir de quoi sera fait le prochain
ni même si le prochain sera
J’ai froid
J’ai froid
Je veux longtemps avoir froid
jusqu’aux limites du supportable
me réchauffer d'elle
capter ses rayons qui chatoient
mon corps engourdi
Encore j'ai froid
lisière de ma vie
limite de mon être
mon ultime rêve
Je rêverai
d’elle
***
REFUGE
Le présent s'étiole
les mots
de désespérance
tourbillonnent
dans l'incertain
Vivre l'absence
Ô le souvenir
de l'inclination complice
de ces sommets feutrés
***
REPERE
Je mesure
le poids de cette vie
à ce fil fragile
Seul
dans le labyrinthe
L'évidence
l'autre côté du visible
L'essentiel ce fil fragile
***
TRACES DE VIE
Dans la mémoire des pierres
le temps s'est incrusté
Dans la mémoire du temps
des traces de notre vie
y seront-elles inscrites ?
Comme un fossile
jour après jour
Une interrogation
peut-être une utopie
Notre passage
sur la portée du tangible
n'est-il pas complice ?