Richard Taillefer
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Richard Taillefer
Richard Taillefer, poète revuiste. Cofondateur de la revue Poésimage (France). Né un 21 avril 1951 à Montmeyan. Un de ces magnifiques villages perchés du haut-Vars situé au pied des Gorges du Verdon.
Président du festival des nuits de la poésie de la chanson et des arts du Haut Var et du Verdon.
En 1972, après une année passée dans le cadre du service militaire obligatoire, il rentre à la SNCF comme conducteur de train, dépôt du Charolais, situé à Paris et ce jusqu'en 2001. Période de militantisme syndical. Elu à plusieurs reprises délégué du personnel.
En 1981, il s'installe à Savigny-le-Temple, ville de 30 000 habitants de la Seine-et-Marne où il y assure la présidence de la maison de la culture (Espace Prévert) de 1993 à 1998, puis la fonction de maire adjoint délégué à la culture en 2001.
En 1977, il publie son premier recueil de poésie (Combat pour un amour), ce livre sera suivi de 8 autres :
Ombre et lumière/1979/Cahiers Froissart
Litanies pour quatre saisons/1981/Cahiers Froissart
Au rond-point des falaises/1994/Cahiers Froissart/Prix Froissart
Corps de papiers/1991/La Table Rase
En un clin d'œil /2009/Patrimages
Jusqu'à ce que tout s'efface/2010/ Editions Dédicaces
Des clins des mémoire/2011/Editions Dédicaces
L’éclisse du temps/2013/Editions Dédicaces
Revues:
Dans le cadre de la revue Poésimage, il réalisera des entretiens et portraits de plasticiens: Emile Sabouraud, Henri Goetz, Bengt Lindström, Edouard Pignon, Patrick Lipski, José Pédros I Ginestar...
Invité au salon du livre de Montréal en 1985 dans le cadre de l'OFQJ, 15 jeunes Editeurs viennent saluer le Québec. Lors de cet évènement, rencontres avec les poètes Gaston Miron, Claude Beausoleil, Patrick Straram (Le Bison Ravi), Marie Belisle, Hélène Dorion, Lucien Francoeur, Bernard Pozier, Madeleine Gagnon, Yves Boisvert, Célyne Fortin et le photographe Serge Mongrain. De ces échanges, naîtra "RENCONTRES QUEBECOISES' publié dans la revue Poésimage.
Anthologies poétiques:
- 114 Poètes sollicités par de jeunes collégiens du Nord/éd. Haut de France
- Poètes pour Haïti. (Textes nés du tremblement Haïtien sans nom)/Secourspoétique.net puis aux Editions de l'Harmattan
- Spécial Haïti/revue Intuitions- Anthologie 2010 des Editions Dédicaces
Visages de poésie / tome 6 /Jacques Basse / Rafael de Surtis Editeur
Vagues de poète en méditerranée/ Jacques Basse/ Rafael de Surtis Editeur
Comme on le sait, je fréquente peu les salons mais je suis heureux d'être allé à celui de Goussainville dans la rgion parisienne car j'y ai fait la rencontre de Richard qui lui m'a dit m'avoir déjà croisé à Montgeron en 1976 (là il fait sûrement une erreur puisqu'en 1976 je n'étais pas né !). L'homme est sympa et généreux et j'aime ce coeur "qui n'est plus qu'une immense blessure rebelle". Loin de l'indifférence hautaine dont on fait de nos jours une vertu. Merci à toi, Richard.
Mon cœur est un bazar sans index
I
Sur leur lit de fatigue
ils guettent le chant du coq
Insondable la profondeur des âmes
mais mon cœur n'est ni de bois ni de pierre
Sur chaque bourg
s'estompent de lentes fumées
et les chiens vont jappant dans les rues désertes
Encore un jour qui se lève
II
Je pense à ceux que j'aime
et à tous ceux qui ont perdu
l'essence même d'exister
Si dur est le sort des gens
dont les noms ne sont plus
que de simples numéros de détresse
sur des registres anonymes
III
On a fait lever le mendiant de son banc
square des Abbesses
On a battu l'enfant abandonné
dans un bidonville de Kolkata
L’orage tombera sur un monde
indifférent au monde
Oh cruelles douleurs
où tout et tous se dérobent
IV
On déplore le voleur de grand chemin
le corsaire des mers abordant le passant
sur les anciennes routes des voies de la soie
le pickpocket du métro Barbès - Rochechouart
On baisse les yeux
sur les lèvres de toutes les prostituées
Mais qui sont les monstres ?
V
Mon cœur n'est plus
qu'une immense blessure rebelle
Le verdict détourné
d'un absurde tribunal de pacotille
Dans mon lupanar des illusions perdues
ne trouveront jamais place :
vos salles boursières
vos comptoirs de banques masqués
vos guichets incongrus
vos ventes aux enchères de la misère
Mon cœur est un bazar sans index