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Anthologie subjective de G. Allix
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Philippe Jaccottet



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Philippe Jaccottet

 

 

 


 

Jaccottet

 Philipppe Jaccottet, 1996, avec l'autorisation de l'auteur.

 

 

 

 

Philippe Jaccottet est né à Moudon (Suisse) en 1925. Après des études de lettres à Lausanne, il a vécu quelques années à Paris comme collaborateur des éditions Mermod. À son mariage, en 1953, il s'est installé à Grignan, dans la Drôme.

Philippe Jaccottet a publié de nombreuses traductions, notamment d'Homère, Gongora, Hölderlin, Rilke, Musil et Ungaretti.

 

 

Parmi ses œuvres :

Aux éditions Gallimard

L’Effraie et autres poésies.

L'Ignorant, poèmes 1952-1956.

Airs, poèmes 1961-1964.

L'Entretien des muses, chroniques de poésie.

Poésie 1946-1967, choix. Préface de Jean Starobinski.

La lumière d’hiver, précédé de Leçons et deChants d‘en bas, poèmes.

Pensées sous les nuages, poèmes

La Semaison, carnets 1954-1979.

Une transaction secrète, lectures de poésie.

Cahier de verdure, proses et poèmes.

Après beaucoup d’années, proses et poèmes.

Écrits pour papier journal, chroniques 1951-1970.

A la lumière d’hiver suivi de Pensées sous les nuages, poèmes.

La seconde semaison, carnets 1980-1994.

D'une lyre à cinq cordes, traductions 1946-1995.

Carnets 1995-1998 (La Semaison, III).

Et, néanmoins, proses et poésies.

Etc.

 

 

Aux éditions de José-Flore Tappy.

Ce peu de bruits, proses.

 

 

Chez d’autres éditeurs :

La Promenade sous les arbres, proses (Bibliothèque des Arts)

Gustave Roud (Seghers)

Rilke (Point poésie Seuil)

Requiem (Fata Morgana)

Tout n’est pas dit (Le temps qu’il fait)

Haïku, Transcriptions (Fata Morgana)

De la poésie, entretiens avec Reynald André Chalard (Arléa)

Truinas : le 21 avril 2001 (La Dogana)

Etc.

 

 

Sur Philippe Jaccottet et son œuvre, on consultera avec intérêt l’étude pénétrante de Jean-Luc Steinmetz (collection « Poètes d’aujourd’hui » chez Seghers) dont nous reproduisons ici un extrait.

 

« L'une des moindres qualités de l'œuvre n'est pas la pudeur avec laquelle elle accepte ou propose cette fête. Indiquée, suggérée, tentée, celle-ci offre un lieu, un temps d'élection que Jaccottet hésite à décrire ; mais il s'en enchante, comme il aime observer vis-à-vis d'elle une retenue. Il esquisse, abandonne, reprend la plus durable des rêveries, souverain bien d'une parfaite euphorie, où l'érotisme dont il se défend saurait enfin trouver son objet sans défiance.

On aurait mauvaise grâce de s'étonner de cette joie et de cette jouissance constamment recherchées, révélées par intermittences, brusquement étreintes, puis  retirées. Il n'est pas de l'ordre de l'homme, en effet, de s'en emparer par décision ; mais il est de l'ordre de la poésie de les formuler par images anticipatrices. Les pages de Jaccottet poursuivent plus qu'elles ne saisissent ; et si le monde naturel paraît être l'infinie réserve (et le trop économe dispensateur) d'une liesse inconnue, l'écriture même du poème lui accorde l'opportune figuration qui permet de la concevoir et qui, du reste, vaut plus comme appel que comme réplique ou imitation. La fête demeure lointaine, brille de ce lointain. Nous ne sommes pas séparés du spectacle, mais témoins, comme le naufragé des Solitudes, à condition de « traduire » ce qui, un instant, nous fut offert avec une si grande évidence que le sens ne semblait être que son avatar le plus infime. »

Jean-Luc Steinmetz

 

« Plus je vieillis et plus je crois en ignorance,/ plus j'ai vécu, moins je possède et moins je règne. »… La voix de Jaccottet, une des grandes voix de ce temps, est déjà tout entière dans ces deux vers qui nous convoquent vers une humilité reconquise et essentielle. Que dire de plus alors que ces poèmes limpides et sans aucun fard dressés lumineux au devant de la nuit ?   

 

 

 J'aurais aimé faire lire, relire, voire découvrir la poésie de Jaccottet. Ce dernier m'y avait autorisé. Mais il restait à demander l'"imprimatur" de Gallimard.

 

Voici l'échange que j'ai eu  avec la "responsable Cessions de droits graphiques et numériques en langue française" des éditions Gallimard : 

 

 

 

Courriel du 18 mars 2009 :

Cher Monsieur,

Nous avons bien reçu votre courrier du 9 février
concernant la mise en ligne de textes appartenant
à notre fonds sur votre site internet.

D'ores et déjà, nous vous informons que les
oeuvres poétiques d'Yves Bonnefoy appartiennent
au fonds des Editions du Mercure de France
que  vous voudrez bien contacter directement.
Vous adresserez votre demande à Bruno Batreau
dont voici l'e-mail BRUNO.BATREAU@MERCURE.FR

En ce qui concerne les poèmes de Philippe
Jaccottet, nous vous remercions de nous indiquer le choix que vous avez retenu.

Pourriez-vous nous indiquer la durée de mise en
ligne de ces poèmes ? Pouvez-vous nous préciser
les chiffres de fréquentation de votre site ?

Bien cordialement,

Geneviève Fumeron
Responsable Cessions de droits graphiques et numériques en langue française

 

 

***

 

 

Courriel du 24 avril 2009 :

Cher Monsieur,

Comme suite à nos échanges de mails, nous serions disposés à vous autoriser la mise en ligne sur votre site, des poèmes que vous nous avez soumis de Philippe Jaccottet, en contrepartie d'un droit de 780 euros, et ce, pour une durée de une année.
Dès réception de votre accord sur ces conditions, nous vous établirons une autorisation.
Bien cordialement,


Geneviève Fumeron

 

 

***

 

 

Courriel  du 27 avril 2009-04-30

Chère Madame Fumeron,
 
Vous comprendrez bien que mon site est un site gratuit que je n'y gagne aucun revenu. Je ne suis parrainé pour l'heure par aucune entreprise.
 
Je fais simplement cela pour l'amour de la poésie et de la littérature. Il m'arrive ainsi de faire découvrir ou lire des auteurs aux visiteurs de ce site.
 
C'est là ma seule ambition.
 
Il m'est donc impossible d'acquitter un versement de 780 euros ainsi que vous me le demandez. Si vous maintenez cette proposition, je vais donc devoir mettre fin à ce projet de page qui aurait pu amener de nouveaux lecteurs à un poète que j'admire.
 
Avec mon plus profond respect.
 

Guy Allix

 

 

***

 

 

Courriel du 30 avril 2009 :

Cher Monsieur,

Nous avions bien noté que votre site est gratuit. Cependant, cet accès libre permet la diffusion, sans contrôle, d'une œuvre protégée.

Nous n'autorisons jamais la reproduction gracieuse de textes protégés appartenant à notre fonds, dans des ouvrages papier distribués gratuitement, si ne nous pouvons en limiter le tirage, si nous ne pouvons limiter le territoire de sa diffusion, etc.

L'œuvre de Philippe Jaccottet est protégée, exploitée par les Editions Gallimard. L'utilisation de celle-ci sera soumise au paiement d'un droit de reproduction.

Nous pouvons envisager de ramener la somme de 780 euros à sa moitié, en limitant la durée de mise en ligne  des textes à 6 mois.

Bien cordialement,


Geneviève Fumeron

 

 

Fin du projet... Vous pouvez toujours lire avec intérêt la monographie de Jean-Luc Steinmetz... éditée chez Seghers. 

 

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